La traduction automatique : la fin de l’apprentissage des langues étrangères ?
L’apprentissage des langues étrangères en France
De nos jours, l’apprentissage des langues étrangères commence dès l’école primaire. Selon l’article « La place des langues dans le système éducatif en France »: 90 % du temps, la première langue étrangère apprise est l’anglais. En effet, l’anglais est la première langue étrangère apprise en France, en Espagne, en Italie, en Grèce, en Allemagne ainsi qu’au Danemark. Puis c’est en 4ème qu’on choisit une deuxième langue étrangère à apprendre qui est principalement l’espagnol ou l’allemand en France. Dans certains établissements, il est possible de commencer la deuxième langue en 6ème dans des classes appelées « classes bilingues ». Il existe aussi des classes dites « européennes » où les élèves renforcent une de leurs langues (souvent l’anglais). Cet apprentissage de la langue continu jusqu’au lycée et dans les études supérieures la deuxième langue est parfois abandonnée.
Mais l’apprentissage d’une langue étrangère ne s’arrête pas au fait de parler cette langue. En effet, pour comprendre totalement la langue, il est nécessaire d’en connaître la culture. Et pour cela, le système éducatif français prévoit des échanges et des séjours linguistiques. C’est en connaissant la culture d’un pays qu’on peut comprendre les expressions de la langue et mieux retranscrire les émotions.
La traduction automatique : un système imparfait
Les traducteurs automatiques, tels que Google Traduction, DeepL, Reverso ou autres, sont basés sur les règles de grammaire, l’analyse de banques de données, mais certains utilisent la traduction automatique neuronale, comme DeepL, par exemple. Ce mode de traduction est le plus développé, car il utilise le deep learning qui est un système qui peut « apprendre par lui-même ». C’est grâce à des systèmes comme celui-ci que les traducteurs automatiques peuvent traduire de mieux en mieux. En effet, l’article « Deepl vs Google traduction : un David contre Goliath des temps modernes » a été complètement écrit en anglais puis traduit en français grâce au traducteur DeepL. Or, il est possible qu’en lisant l’article, vous ne vous rendiez compte de rien.
Cependant, cette traduction est limitée. En effet, on peut voir que l’article contient quelques fautes, ce qui montre que le traducteur peut encore s’améliorer. De même, les traducteurs automatiques ne peuvent pas connaître les nouvelles expressions ou néologies sans l’aide des humains. Retranscrire les émotions ou faire des choix que seul un humain peut assumer figurent également parmi les difficultés rencontrées par l’intelligence artificielle. De ce fait, comme l’article «la traduction littéraire échappe toujours à l’intelligence artificielle » souligne, certains mots ont plusieurs traductions. Un traducteur automatique est encore incapable d’une telle prouesse, il est donc souvent nécessaire d’apporter sa propre interprétation de la phrase.
La traduction automatique est une révolution pour la traduction, néanmoins elle aura toujours besoin des humains pour se développer et s’améliorer. L’apprentissage des langues étrangères reste nécessaire pour comprendre la culture des autres pays et pour pouvoir interpréter les différentes expressions des langues étrangères.
Sources :
image : https://pixabay.com/fr/illustrations/traduire-traduction-web-service-3796096/
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