Les bonnes pratiques pour concevoir un contenu digital accessible à tous 

bonnes pratiques pour convevoir un contenu digital accessible

D’après Nucleus Research, 70 % du contenu digital dans le monde est encore inaccessible aux personnes en situation de handicap. En France, l’accessibilité n’est toujours pas optimale, malgré la mise en place d’un décret en 2019. Pourtant, il existe de nombreuses règles que l’on peut facilement mettre en place pour assurer que notre contenu soit accessible pour tout le monde. Il est grand temps d’offrir un accès équitable à tous les internautes, quelles que soient leurs capacités. Voici un guide des bonnes pratiques à suivre : 

1.     Au revoir les polices Unicode 

Les polices Unicode sont composées de caractères spéciaux qui permettent d’écrire en gras, en italique, etc. Alors oui, ça donne un effet sympa à nos publications Instagram et Linked In, et ça nous permet de retenir plus facilement l’attention de nos internautes. Cependant, elles ne peuvent pas être lues par les lecteurs d’écran, utilisés par les personnes malvoyantes. Il est donc impossible pour eux d’avoir accès à la totalité de la publication. 

2.     Attention aux contrastes 

Assurez-vous que votre site offre un contraste suffisant entre le texte et l’arrière-plan pour faciliter la lecture, en particulier pour les personnes malvoyantes. Choisissez des polices lisibles et ajustez la taille du texte en fonction des besoins de l’utilisateur. De nombreux outils sont à votre disposition pour vous aider à créer la palette de couleurs idéale pour votre contenu.

3.     Ne jamais oublier la balise alt pour les images

Chaque image doit avoir une balise « alt » décrivant son contenu. Cela est essentiel pour les utilisateurs malvoyants qui dépendent des lecteurs d’écran. Petit bonus : la balise alt vous permettra aussi d’optimiser le référencement de votre contenu !

4.     Penser aux sous-titres pour les vidéos 

Fournissez des sous-titres pour les vidéos afin d’assurer une expérience équitable pour les utilisateurs sourds ou malentendants. Les sous-titres rendent également le contenu accessible dans des environnements où le son ne peut pas être activé.

5.     Des zones cliquables le plus large possible 

Dans l’idéal, il faudrait que toutes les zones cliquables soient larges et espacées du reste du contenu. De ce fait, tout le monde aura la capacité de cliquer sur les boutons sans être gêné par son handicap. 

6.     Les éléments qui clignotent et animations gênantes : la fausse bonne idée 

Certains utilisateurs peuvent être sensibles aux contenus clignotants ou à certaines animations. Alors oui, vous avez passé beaucoup de temps à les concevoir et ça vous permet de vous démarquer, mais pensez tout de même à offrir des options pour désactiver ces éléments ou les rendre moins intrusifs. 

7.      Navigation Intuitive : la clé pour un contenu accessible

Concevez une navigation claire et intuitive. Utilisez des liens descriptifs, assurez-vous que le clavier peut naviguer facilement à travers toutes les pages et éléments interactifs, et évitez les pièges de clavier. Une navigation intuitive repose également sur le respect des habitudes de navigation : la couleur verte pour les boutons de navigation, le rouge pour refuser… Ce n’est pas sur ces concepts qu’il faut miser sur l’originalité, au risque de perturber les internautes. 

En conclusion… 

Nous avons listé dans cet article les pratiques les plus faciles à mettre en place et qui aident le plus grand nombre de personnes en situation de handicap. Cependant, il existe encore de nombreuses autres normes d’accessibilité, facilement accessible sur internet. Enfin, n’hésitez pas à effectuer des tests d’accessibilité ! Utilisez des outils tels que des lecteurs d’écran et des validateurs WCAG pour évaluer et améliorer constamment l’accessibilité de votre contenu digital.

En suivant ces bonnes pratiques, vous pouvez contribuer à rendre votre contenu accessible à un public plus large, offrant ainsi une expérience en ligne inclusive et équitable pour tous. L’accessibilité web n’est pas seulement une obligation légale, mais aussi une opportunité de créer des espaces en ligne qui sont véritablement ouverts à tous.

Article rédigé par Léa Schwebel