L’essor de l’éducation digitale depuis l’épidémie de Coronavirus
DigiSchool, OpenClassrooms, Maxicours ou encore Lalilo… Ces noms vous semblent familiers ? Vous avez certainement dû les voir apparaître dans une publicité sur les réseaux sociaux ou à la télévision durant ces deux derniers mois.
En cause ? L’épidémie de Coronavirus qui a balayé la plupart des pays du monde et qui a amené de nombreux gouvernements à fermer les écoles, provoquant ainsi la mise en lumière de l’éducation digitale.
Les entreprises EdTech en France
Les entreprises EdTech (technologies de l’éducation en anglais) sont en constant essor depuis le début de la crise du Coronavirus. Elles proposent de nombreux programmes d’études, du CP aux études supérieures, permettant d’alléger le travail des « parents professeurs ». Certaines de ces entreprises vont même jusqu’à mettre en place des programmes gratuits. Depuis la fermeture des écoles, ceci est une façon pour ces entreprises d’attirer une nouvelle clientèle qui, en temps normal, n’aurait pas souscrit d’abonnement à des applications éducatives.
La télévision a elle aussi marqué le pas afin d’accompagner au mieux les élèves du CP à la terminale. En effet, France Télévision propose des cours dispensés par des professeurs depuis le 23 mars. Ceux-ci sont d’une durée moyenne comprise entre 45 minutes et 1 heure. France 2, France 4 et France 5, ont également mis en place un magazine éducatif en collaboration avec Lumni, une entreprise EdTech. Ceci afin de divertir, d’enseigner et d’informer au mieux les élèves pendant leur confinement.
Un phénomène sans frontières ?
Les pays dits développés ne sont pas les seuls à mettre en place des structures ou des outils numériques afin de palier à la fermeture des écoles. C’est le cas de la Côte d’Ivoire. En effet, pour y faire face, Abidjan a décidé de mettre en place des cours à la télévision. Après avoir passé des castings, les « meilleurs professeurs » ont pu se voir projetés à l’écran afin d’accompagner les élèves du pays. A l’heure où nous parlons, les cours proposés sont réservés aux élèves de CM2, 3ème et Terminale qui, selon le modèle éducatif Ivoirien, sont les classes où les élèves doivent passer des examens nationaux.
Hélas, l’accès à de telles ressources n’est pas chose aisée dans l’ensemble des pays. Au Maroc par exemple, l’accès à internet est presque impossible pour certaines familles, notamment à cause des frais liés. Un problème de société qui pousse de nombreux étudiants marocains à ne pas suivre les cours en ligne.
Quel avenir pour l’éducation digitale ?
La crise du Coronavirus a mis en lumière l’éducation digitale. Cette visibilité permettra peut-être d’ouvrir de nouvelles portes aux entreprises EdTech, que ce soit en termes d’investissements publics ou privés.
Un futur prometteur pour l’éducation numérique, qui pourra peut-être contribuer à une modernisation et à un essor de l’enseignement à distance, en France ou à l’étranger.
Sources
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Article rédigé par Déborah LE DORZE.