Le digital : bien plus que du divertissement
Réseaux sociaux, streaming, télévision, jeux vidéo… Nous étions déjà attachés au numérique avant la pandémie pour communiquer et nous divertir. Et nous voici plus que jamais dépendants du digital pour rester informés, travailler, suivre les cours et même faire les courses.
La presse en ligne pour rester branchés
Confinement oblige, aller acheter la gazette du jour au kiosque ou au bureau tabac n’est plus possible jusqu’à nouvel ordre.
Selon une enquête menée parmi 4 000 internautes américains et britanniques âgés entre 16 et 64 ans, la consommation de presse en ligne a augmenté dans toutes les tranches d’âge : de 21% chez la génération Z (de 16 à 23 ans), 36% chez les « milléniaux » (aussi appelés « génération Y », de 24 à 37 ans), 31% parmi la génération
X (de 38 à 56 ans) et 15% pour les « boomers » (de 57 à 64 ans).
Les sites d’actualité, journaux en ligne et médias d’info-divertissement prennent donc le dessus sur une presse écrite qui se trouvait déjà en crise avant l’apparition du nouveau coronavirus.
Télétravail, e-learning et téléconsultation : productivité à distance
Pour plusieurs d’entre nous, l’isolement social est aussi synonyme de découverte du télétravail. L’occasion pour les services de visioconférence et de communication collaborative tels que Microsoft Teams, Slack et Zoom (ce dernier aurait même atteint les 200 millions d’utilisateurs quotidiens) de rejoindre le club de popularité de Skype et de permettre ainsi de continuer à organiser des réunions entre collègues et équipes de travail.
Du côté des écoles et des universités, si les formations en ligne sur des plateformes d’e-learning telles que Udemy, Khan Academy ou encore Coursera étaient déjà bien répandues avant la propagation du Covid-19, l’efficacité et la flexibilité des cours à distance est en train de révolutionner l’enseignement.
Face à la fermeture des cabinets médicaux, la téléconsultation est également devenue une alternative temporaire viable pour éviter que les patients ne se déplacent dans des hôpitaux débordés sans que leur état de santé ne le justifie.
Acheter en ligne : un réflexe qui pourrait s’inscrire dans la durée
Alors que les boutiques sont fermées, les déplacements fréquents au supermarché sont déconseillés. Se tourner vers le digital pour faire ses courses est devenu un réflexe. Vous y trouverez alimentation, produits sanitaires, appareils électroniques, mais aussi livres, jeux de société, outils de bricolage et de jardinage.
Amazon a déjà engagé plus de 175 000 employés aux États-Unis. Le géant du commerce espère répondre aux besoins croissants de la population confinée. En ces temps incertains, une expérience client réussie allant d’une communication adéquate jusqu’à la livraison sans contact pourrait être décisive. Cela fidéliserait les internautes après la crise sanitaire.
Du loisir à l’indispensable
Spotify, Netflix ou encore TikTok surfaient la vague du web pour nous divertir avant l’épidémie. Ce confinement démontre que le digital sert aussi à nous venir en aide au quotidien.
Cette dimension divertissante s’étend à la capacité à nous assister dans notre travail, nos études, notre santé et nos courses.
Plus qu’une source de loisir, c’est un instrument indispensable pour continuer à vivre aussi normalement que possible.
Rédigé par André Vincart
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