“ L’attrape-clics” ou le “ putaclic “ : une réelle stratégie ou une simple arnaque ?

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Il est présent partout sur le web sans que, peut-être, vous ne vous en aperceviez. Le dit « putaclic » peut apparaître sous différentes formes, mais a toujours le même objectif : inciter l’utilisateur à cliquer. Mais alors, pourquoi ce système, peu scrupuleux, fonctionne autant ? Quel contenu peut être défini de « putaclic » ? Et finalement, quelle stratégie se cache derrière cette pratique ?


Vous avez certainement été au moins une fois victime de « l’attrape-clics ». Dissimulé dans notre quotidien, il n’est pas forcément si facile de comprendre son fonctionnement. Voici donc de quoi vous aider à mieux comprendre cette tendance et quelques conseils pour ne plus vous faire avoir !

Qu’est-ce que le putaclic ?

Aussi appelé « attrape-clics », le putaclic est une façon d’attirer l’attention des utilisateurs afin de mettre en avant un contenu. Le principe est simple : utiliser un titre tape à l’œil assez intéressant pour être lu, mais ne satisfaisant pas assez la curiosité de l’internaute. De cette manière, ce dernier finit, la plupart du temps, par cliquer.


À titre d’exemple, la récente crise sanitaire a suscité beaucoup d’intérêt pour ces créateurs de contenu peu correct. Ainsi, nous avons pu voir passer sur la toile tout un tas d’articles plus accrocheurs les uns que les autres.

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Ce genre de titre fait partie de ceux que l’on retrouve le plus fréquemment. Pourtant, lorsque l’utilisateur clique dessus, il y a de fortes chances pour qu’il se retrouve face à un article d’un qui ne parle absolument pas du sujet traité dans le titre, ou face à une fake news.


Il s’avère donc qu’un réel réseau d’annonces « putaclic » prolifère sur le web. Mais finalement, quelle est la stratégie marketing derrière tout ça ?

Une stratégie dissimulée ?

D’après un article rédigé à ce sujet par le site Junto, les annonceurs se renseignent énormément en amont sur les contenus qui sont susceptibles d’intéresser les internautes. La stratégie consiste ainsi à diffuser un maximum de liens cliquables sur les réseaux les plus fréquentés (Facebook, Instagram…), afin de toucher le plus de monde possible.


Cette stratégie dépend entièrement de la crédulité des internautes : l’objectif est que l’internaute soit intrigué par le contenu mis en avant, et qu’il le partage (sans forcément avoir consulté le lien en détail). Son inattention donnera ainsi plus de visibilité à l’article. Cet effet dit « boule de neige » est la clé du succès pour les entreprises désirant une visibilité rapide. Néanmoins, ces méthodes peu scrupuleuses finissent généralement par ternir l’image du site web qui les utilise.

Existerait-il donc une solution pour pouvoir éviter, ou du moins, pour détecter la supercherie ?

Comment contrer le putaclic ?

Il n’existe pas de technique particulière pour détecter le putaclic. Il peut être tout aussi bien visible, que réellement caché.

Cependant, il existe une extension Google Chrome pour Facebook nommée : « This is Clickbait » qui permet de détecter, grâce à l’image de l’article, si son contenu est une arnaque ou non. En effet, un petit indicateur vous indiquera le pourcentage « putaclic » de l’article en question. Cela vous permettra de ne (presque) plus vous faire avoir !


Si vous désirez en apprendre un peu plus sur les phénomènes cachés du web, jetez donc un coup d’œil à cet article sur le Zoombombing !